Faouzia Zebdi-Ghorab

Respect de la transcendance et Intelligence historique du présent

La poésie

La poésie… ou l’art de faire vibrer les mots

Ha, la poésie… Si tous les écoliers en ont appris les bases, à travers les textes des plus grands dans ce domaine, combien sommes-nous, encore, à lire les œuvres des poètes ? Combien sommes-nous, à déposer sur notre table de nuit, un recueil de poésie que l’on se plairait à feuilleter au fil de nos envies à la manière d’un lecteur assidu qui délie, page après page, l’histoire d’un roman ou d’une nouvelle ?

Parce que oui, bien malgré elle, peut-être est-ce faute d’avoir trop longtemps récolté les lettres de noblesses de la poésie, cette dernière ne fait plus envie, quand, loin de son univers pourtant encore si plaisant, certains pourraient croire, à tort, qu’elle disparaît !

Quand la poésie est au service des mots

S’il fallait définir la poésie, on pourrait le faire en mettant en avant une technique consistant à faire valser les mots entre eux, une manière « savante » de les agencer… “Des mots rayonnants, des mots de lumière, avec un rythme et une musique…”

On pourrait parler de vers, de rimes, d’alexandrins, de rimes embrassées, mais ce serait, ici, rentrer dans une représentation stricte d’une pratique littéraire qui ne demande qu’à se libérer du poids de la mécanisation de son art. « Les poètes qui compteraient sur leurs doigts pour savoir s’ils ont leur compte de pieds ne seraient pas des poètes mais des dactylographe » disait à juste titre un poète contemporain.

Mise à l’honneur, il y a plusieurs centaines d’années maintenant par ceux que l’on appelle maintenant des « auteurs » tels Baudelaire, Rimbaud, Apollinaire ou encore Victor Hugo, Rilke, mais aussi Al-Mutanabbi , Farīd al-Dīn ʿAṭṭār, Imrou’l Qays, mahmoud darwich, …et tant d’autres, la poésie a longtemps été considérée comme un art élitiste, quand tous se plaisaient à penser qu’il fallait une sorte de génie pour accéder à la lecture de ces morceaux choisis.

On appréhende ainsi, une fois encore, les pièges au sein desquels la littérature n’a eu de cesse de s’engouffrer. Si la poésie se définit comme une écriture composée de la résonance de ses mots, pourquoi donc l’assimiler à un art dont les portes peinent encore à s’ouvrir pour laisser entrer le plus grand nombre ?

Partez à la découverte de la poésie pour briser la mécanisation de cet art !

Il y a des arts que tous se plaisent à confiner et réserver à certaine sphère de la société et à réserver aujourd’hui à une élite savante. La poésie est indéniablement de ceux-la. Or la particularité et la beauté de l’art résident dans la possibilité, et la capacité pour tout un chacun de se l’approprier et de la faire sienne sans aucun intermédiaire, sans aucun commentaire.

Promenez-vous dans les rayons d’une bibliothèque ou d’une librairie. Découvrez les étagères emplies de multiples ouvrages et laissez vos envies littéraires s’exprimer. De retour chez vous, déposez sur votre table de chevet, un recueil de poésies, que vous savourerez immanquablement, parce que oui, la poésie vous appartient !

Parce que comme toujours votre expérience nous intéresse, parlez-nous de votre rapport à la poésie… Lisez-vous des poètes ? Ou peut-être en écrivez-vous, vous-même ?

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